vendredi 21 juin 2013

Emission du 22/06/2013: Hélène Gasparini (soirées concerts au Café de la Paix), Vincent Brusel (Musicien) Margaux Liénard (Musicienne)

Ecouter l'émission en podcast

Ce sera encore la fête de la musique sur Boomerang avec la présentation des premières soirées concert au café de la Paix à Tourcoing avec Vincent Brusel en solo.

On écoutera des extraits de son premier album "Les Amuseurs d’Oiseaux", des chansons à la poésie vivante et chaleureuse et on aura également l'occasion de présenter la nouvelle formation de Vincent Brusel (Mike Varlet (guitare slide) et Yann Gerardin (contrebasse) !!

Hasard de la programmation son ex-complice Margaux Liénard sera également dans nos studios pour nous présenter son premier CD "Histoires de violons"


Margaux Liénard est née en 1988 dans le Nord. Issue d’une famille de musiciens, elle a commencé le violon à l’âge de 6 ans dans l’école de musique de son père à Aulnoye-Aymeries. 
Elle a ensuite étudié au conservatoire de Valenciennes puis au CNR de Lille où elle a obtenu son diplôme d’études musicales à 19 ans.

Grâce aux rencontres avec des musiciens tels que Vincent Leutreau ou Christophe Declercq, elle s’est passionnée pour les musiques traditionnelles et s’y est consacrée pleinement. 
En 2008, elle est devenue formatrice de violon traditionnel à Cric-Crac compagnie à Villeneuve-d’Ascq.

Christophe Declercq, né en 1956, est un pur Nordiste. Petit-fils de Joseph Declercq, militant syndicaliste et chansonnier d’Halluin, il commence le violon en autodidacte à 18 ans, en suivant sa passion pour les musiques des violoneux du Massif central. 
Il a animé de 1996 à 2008 les ateliers violon de la Piposa à Sailly-sur-la-Lys. 
En 2005, il a fondé avec Gabriel Lenoir l’ensemble Envoyez les violons ! qui rassemble une trentaine de violonistes de la région.

Margaux et Christophe se sont rencontrés une nuit à Roubaix. Ils ont créé, en 2010 et en duo, le spectacle Histoires de violons.

Le duo vient de sortir son premier album, Histoires de violons. Le CD se compose de treize morceaux choisis de musiques populaires pour violon issues du centre de la France.

Le CD est disponible chez les disquaires et sur www.bemolvpc.com



Vincent Brusel est né à Boulogne sur Mer en 1974. Issu d’une famille nombreuse et modeste, il s’oriente vers la musique en autodidacte à l’adolescence, et commence à écrire des textes à la même époque. Ces premiers écrits sont marqués par l’environnement bucolique desmarais de la région audomaroise, et par des aspirations poétiques et anarchistes. Bien que farouchement attaché à cette écriture, il décide de vivre d’autres activités. En effet, il voue une grande admiration à des musiciens tels John Hurt qui ne se consacraient à la musique qu’une fois une dure journée de labeur effectuée.

Mais la musique prend toujours plus de place, ainsi que l’écriture, et finit par s’imposer. Pêle-mêle, il joue dans Escavèche et Shillelagh, groupes de bal folk, La Bricole, groupe de chants de marins de la côte d’Opale, accompagne les spectacles pour enfants du coffre d’Arlequin à Tourcoing, la conteuse Sandrine Gniady, ou encore le groupe de musique irlandaise Ramble Ditties. Pendant toute cette période il poursuit son apprentissage : fan de blues, guitariste et chanteur, il touche à divers instruments au contact des musiques traditionnelles, le banjo ténor, le concertina et l’accordéon, mais surtout la mandoline.

Le blues de Mississippi John Hurt, de Lightnin’ Hopkins, la musique de Jimmy Rodgers, sont à la base de 
son jeu de guitare, simple et sans détour, mais quelquefois déroutant en raison de la grande liberté rythmique d’un musicien jouant essentiellement seul. Pour ce qui est de l’écriture, aux élans adolescents, leurs illusions et leur insouciance, qui n’étaient pas prioritairement destinés à la chanson, a succédé une démarche délibérément vouée à cette forme artistique. Comme beaucoup d’autres il revendique l’héritage de Georges Brassens, Jacques Brel, Félix Leclerc ou encore d’artistes plus récents tels Bertrand Belin, Thomas Fersen, JP Nataf. Mais c’est surtout le contact quotidien avec une poésie plus cachée, celle des personnages rencontrés sur les chantiers, les usines, les bars, qui manient une parole colorée et vivante, qui lui fournissent l’originalité d’une écriture où se mêlent deux exigences: parler aussi bien à des gens « cultivés » qu’à ceux qui le semblent moins. C’est d’ailleurs cette proximité, cette connivence, cette chaleur, qui sont saluées lors des concerts qu’il donne, et qui constituent une véritable marque de fabrique.

Après avoir tenté diverses associations avec quelques musiciens, il se découvre deux précieux acolytes, Margaux Liénard au violon et William Schotte au violoncelle. Ces deux solides musiciens apportent tantôt la classe d’une mini section de cordes, tantôt l’entrain un peu bastringue d’un violoncelle joué comme une contrebasse, de la mandoline de Margaux lorsqu’elle pose le violon, tantôt la facétie d’artistes ayant évolué dans un large registre, allant du théâtre aux musiques électroniques, en passant par beaucoup d’autres cases…

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